Commission d'ethique : le site complet !

  • Aug 23, 2021

La question de la morale et l’éthique en général suscite beaucoup de polémiques. Nombreux sont ceux dont la réflexion s’oriente vers l’interrogation : « qu’est-ce qui est bien ? » On a tendance à croire que le bien n’est pas de ce monde tellement la perversion se fait de plus en plus envahissante. La mission de notre plateforme consiste à communiquer massivement sur les bonnes actions et décrier au maximum celles qui handicapent la vie.

Aimer mon prochain homosexuel

Le sujet est plutôt délicat de nos jours. La question de l’homosexualité est sur la plupart des lèvres comme un manquement à la bonne conduite, celle prescrite par les saintes Écritures. Nos commissions mêmes se sont farouchement dressées contre la loi dite du « mariage pour tous », mais après moult interrogations, nous en sommes venus à nous demander s’il n’était pas possible de trouver un compromis quant à ce sujet qui fâche. En vérité, c’est très rigide de considérer cette réalité comme une simple erreur de la nature, car il s’agit avant toute chose de personnes faites de chair et de sang. C’est pourquoi notre nouvelle approche est plus axée vers la compréhension que le jugement. Nous nous employons désormais à aimer et accueillir les homosexuels comme nos frères humains. L’église est le garant de leur devenir dans le monde. La parole évangélique doit être prêchée de manière à intégrer l’amour du prochain homosexuel dans les cœurs des croyants. La démarche peut commencer par l’acceptation de l’humanité qui nous lie. Puis, se déployer en considérant que juger autrui est une action qui relève de la divinité. Enfin, il faut s’appuyer sur le message du Christ lui-même pour parvenir à tolérer cette pratique. Ce message poignant par lequel il nous annonce qu’il n’est pas venu pour les justes, mais pour les pécheurs. L’orientation sexuelle ne compte que très peu face à la foi et la repentance.

Les jeux d’argent et l’éthique du bandit manchot

Le casino, les jeux d’argent et de hasard sont éloignés de tout ce qui se rapporte à l’éthique et au bon sens. Le bandit manchot et sa politique illusoire font bien plus de malheureux que d’heureux, mais tout le monde s’y fait. Il est bien plus facile de voter pour l’adoption de la loi sur les jeux d’argent que s’arrimer aux normes en vigueur sur le respect de l’environnement et la vie. C’est devenu une commodité que de claquer toutes ses économies dans des jeux d’argent sous le prétexte que la chance pourra tourner d’un moment à l’autre. Qui ne tente rien n’a rien. Voilà le slogan que brandissent les casinos pour appâter le plus de clients possible. Ils ne disent rien sur ceux qui perdent tout et qui se ruinent pour leur profit exclusif. Il est bien de prévoir une loi sur la légalisation des jeux d’argent, mais faudrait en parallèle pouvoir protéger le joueur en cas de préjudice grave.

Droits des malades en fin de vie

La vie est sacrée. La santé est un don du ciel. Mais certaines personnes ne peuvent plus en jouir au maximum. Ce n’est pas pour autant que leurs vies valent moins que les nôtres. C’est parce que chaque vie est précieuse que la nouvelle loi du 2 février 2016 relative aux droits des malades et des personnes en fin de vie vient revisiter les dispositions prises en 2005 sur les devoirs des citoyens envers les personnes en fin de vie. Ces articles du Code de la Santé publique renseignent sur les traitements que les personnels de santé doivent appliqués aux patients dont le pronostic vital est entamé. Médecins, infirmiers, aides-soignants, pharmaciens et autres sont principalement interpellés par cette législation. Voici de manière listée, les différents droits des personnes malades et en fin de vie : le droit à un apaisement optimal des souffrances, le droit aux soins et traitements apaisant la souffrance, le droit à la sédation profonde et continue ainsi que le droit de refuser de suivre un traitement, nutrition et hydratation artificielles y compris. Par ailleurs, le malade a le droit de choisir où subir la sédation profonde. S’il n’est pas en état de parler, son garant qui est une personne de confiance pourra décider en priorité. Le patient pourra également donner des directives anticipées sous les conseils de son médecin traitant, directives qui pourront être consignées dans le registre national. 

Rôle prophétique de nos églises

La raison d’être de l’église prend sa source dans la vie de l’apôtre Paul. Il a longtemps parcouru les cités pour prêcher et conscientiser sur l’importance de l’église. Il nous enseigne que l’esprit habite en chaque croyant. De ce fait, l’église accueille et protège tous ceux qui s’approchent d’elle. Le mystère christique que l’église abrite et transmet est l’essence même de sa mission sur terre. Il se transmet à travers les évangiles. Aussi le mystère de l’eucharistie constitue une solide base pour les communautés religieuses. La communion par l’action de transsubstantiation révèle le corps du christ comme la nourriture ultime, celle qui guérit de tous les maux. Cette métaphore renvoie en réalité à l’église. C’est elle le corps du christ qui doit être consommé par les tout croyants et convertir tous les impies. L’église dans son évangélisation prêche la collaboration de trois entités suprêmes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Le dernier est le garant de l’œuvre du fils envoyé par son père. Les enseignements autour de l’Esprit saint tels que prodigués par l’église visent à sauver et non à condamner, à élever et non à soumettre. La pierre angulaire sur laquelle Jésus-Christ a bâti son église est assez forte et assez grande pour accueillir tous ses enfants. Cette église renseigne chaque homme sur sa nature profonde et sur le bien-fondé se sa mission personnelle et collective sur terre. Pourquoi les églises ? Nous pensons qu’il est plus question de foi que de bâtisses impressionnantes. Le rôle prophétique de l’église repose sur la foi en Dieu et en ses préceptes. Les sacrements sont donnés pour faire une place à chaque brebis dans le grand troupeau dont le Christ lui-même est le berger.